Églantine et Sylvestre le Ménestrel : Symboles de Saint-Sylvestre-Cappel
Le géant Églantine est une figure emblématique de la commune flamande de Saint-Sylvestre-Cappel. Appartenant à l'association Reuze Jan Hout, Églantine et son père adoptif, Sylvestre le Ménestrel, sont des personnages incontournables des festivités locales.
Ensemble, ils forment un duo harmonieux et musical : Sylvestre jouant du luth et Églantine de la cornemuse.
Églantine a été créée par Caroline Toucry, une artiste de Bailleul. Sa structure est en osier, tandis que ses mains et sa cornemuse sont en noyer, ce qui en fait une figure unique et attachante.
Les Mélodies d'Églantine et Sylvestre : Une légende des Pyrénées aux Flandres
Au cours de ses balades à travers nos jolies contrées, un jour, Sylvestre, dans un petit village fortifié de France, dans les Pyrénées Orientales, remarqua au détour d'une ruelle un regroupement de villageois. Puis il entendit un petit air de musique qui l'enchanta. Au son de celui-ci, il ne put résister, il attrapa son luth et se mit à jouer. La foule se retourna et s'écarta pour lui laisser place.
À ce moment, Sylvestre aperçut une jeune fille qui, de ses doigts délicats, jouait de la cornemuse. Elle lui raconta son histoire bien triste : étant orpheline depuis quelques jours, elle avait été secourue par un couple de villageois qui lui avaient offert gîte et couvert. Elle exprima son besoin de jouer de la cornemuse pour atténuer sa tristesse.
Après avoir uni leurs instruments pour la joie des passants, Sylvestre proposa à la petite Églantine de l'accompagner sur les routes pour porter leurs mélodies dans tout le pays.
C'est avec joie qu'elle accepta, néanmoins avec un peu de tristesse au regard de ce couple qui l'avaient si bien accueillie dans leur charmant village.
Avant de la quitter, le couple déposa autour du cou d'Églantine un médaillon en guise d'amitié en espérant la revoir un jour. Ainsi, Sylvestre, son luth en bandoulière, et Églantine, cornemuse à l'épaule, s'en allèrent parcourir villes et villages pour rejoindre le village natal de son nouveau tuteur, Saint Sylvestre Cappel.
C'est ainsi que Sylvestre adopta Églantine comme il se doit le 2 juillet 2011
Texte inspiré de la documentation transmise par l’association Reuze Jan Hout