En 1888, le nouveau propriétaire constate son très mauvais état ; il lui ajoute une paire de meules au premier étage et la bluterie sur le côté droit. La bluterie contient un tamis octogonal que l'on recouvre de gaze de soie et d'une trame différente pour séparer la fine fleur de farine du gruau et enfin du son.
C'est le dernier meunier, Eugène VERCRUYCE, qui sauve le moulin en le restaurant et l'entretenant. Il remplace les ailes en bois par des ailes en fer, le pivot criblé de balles lors de la bataille de 1793 par celui du moulin de la briarde à Wormhout. A sa mort, en 1963, ses deux filles en héritent. L'une d'entre elles, Thérèse, s'implique fortement, entretenant aussi la mémoire de ses devanciers. Mais la tâche est difficile, le moulin en mauvais état risque la ruine. En 1980, une de ses ailes tombe dans le champ voisin.
En janvier 1982, la ville d'Hondschoote l'achète et le restaure en deux étapes. La première en 1985, où il se voit donner une nouvelle toiture, un nouveau bardage, renforcer sa vieille charpente et réaliser une nouvelle cuvette. La seconde en 1987-1988 où il retrouve ses ailes perdues. Il est inauguré au printemps 1988, présidé par monsieur Maurice SCHUMAN (sénateur et membre de l'Académie française), entouré de personnalités, de Mesdemoiselles VERCRUYCE et d'un descendant de la famille DANES.
(source: ot-hautsdeflandre.fr)